Les études nous mènent souvent dans des contrées inconnues. J’ai d’abord quitté Paris avec joie pour rejoindre mes chevaux en terre angevine. Cette année, je quitte mon Anjou adoré pour retrouver une grande capitale… Bruxelles.

Je n’y ai, pour ainsi dire, jamais vécu, ni même dormi une nuit ! Cette fameuse contrée des bières et des frites m’est parfaitement inconnue et ça, c’est génial. Encore de nouvelles choses à découvrir. Toutefois, comme il y a toujours un “mais”, ça se complique du côté poney de la Force. Les pensions de rêve (comme la mienne, venez voir ici ici ici) abordables et sympathiques, ça se trouve, mais à quelques kilomètres de la capitale européenne. 45 minutes de route… C’est compliqué pour un suivi régulier du troupeau, d’autant plus quand un mémoire attend d’être rédigé.
J’ai donc demandé à mon ami Google de m’aider. Oui, il y a ce qu’il nous faut, mais à 300-600 euros par mois par cheval, c’est compliqué car je n’ai pas encore gagné à l’euro-million. Enfin, oui, il y a d’immenses “manèges” (club avec piste intérieure), monstrueux, de véritables usines qui offrent la possibilité de mise en pré pour un prix qui dépasse l’entendement. Ici, la coutume n’est pas à la mise en pré. Peu de terres pour beaucoup de chevaux, ce qui veut dire : protégeons-les (les terres, pas les chevaux). Au box, les poneys, et tout l’hiver (comprendre d’octobre à mai) ! Concrètement, là-haut l’esprit est très sportif et la compétition est partout (PARTOUT JE VOUS DIS).
Après quelques mois de désespoir pour moi, de terreur pour mon portefeuille et d’inquiétude pour le compteur de ma voiture, j’ai fini par visiter des endroits sympathiques, loin… Et grâce à la magie d’un forum, j’ai trouvé le compromis idéal (à venir une petite présentation de l’endroit). Allez hop ! Tout le monde en troupeau, dans un immense pré vallonné… J’ai une carrière, une sellerie, le confort nécessaire quoi.
Finalement, la Belgique, c’est plutôt très sympa : j’ai mes poneys à 15 minutes de route, une fac fantastique et bien plus qualitative que celle que j’ai connu, je vis dans la capitale européenne – à la croisée des cultures… Entre ça et THE COMEBACK, je pense ne pas m’être trompée dans mon choix.
7h de voyage, entrecoupées de pauses… Trifine et Jazon l’ont très bien vécu, et c’était ma plus grande crainte. L’embarquement et le débarquement ? Une formalité.

Bref, ils ont atterris en Belgique un peu comme moi, en perdant leurs repères, et certains (Jazon notamment) mettront un peu de temps à s’en créer des nouveaux.
